Dans l’histoire des revues françaises, Purple occupe une place tout à fait singulière, ayant marqué le terrain esthétique bien au-delà de la photo de mode. Si chaque revue d’art prétend toujours avoir inventé la poudre, avec l’envie d’écrire sa vision de l’art actuel, il s’agit toujours de l’histoire d’une bande de jeunes gens à la conquête du cœur des villes. Certaines, comme Purple, fondée en 1992 par Elein Fleiss et Olivier Zahm, laissent la trace d’un désir collectif, intellectuel, provocateur et érotique, qui a changé quelques vies. Emplie de paradoxes, la revue voulait à la fois rejeter le jargon critique de la génération de 1968 et rompre avec le glamour boursouflé des 1980’s, se retrouvant finalement à mi-chemin. Renouant avec certaines positions radicales des premiers, mais dans…
Cédrick Eymenier dans le cœur urbain
Musicien, photographe, cinéaste, Cédrick Eymenier a intégré l’aventure de la revue Purple, ramenant le regard vers le centre des villes avec une attention pour les reflets, le végétal, le minéral et l’humain dans le paysage contemporain. Il a participé au salon de Montrouge 2010 et expose actuellement à la galerie Torri avec The Tropicool Company.