Le Jeu de Paume peut respirer : il pourra rester au château de Tours. Pourtant, il était question que la donation de Léon et Martine Cligman vienne y prendre pied. Cette arrivée aurait remis en question l’organisation d’expositions de photographies conçues par le centre d’art parisien dans ce château. Le collectionneur, particulièrement exigent, a fait marche arrière le 17 mars. Parmi les conditions liées à son don, il voulait imposer un droit de regard sur toutes les expositions organisées dans les lieux, y compris celles du jeu de Paume. Il n’en fallait pas plus au maire de Tours, Serge Babary, pour dénoncer « des conditions inacceptables » et mettre définitivement fin aux négociations concernant cette potentielle donation. Si l’an passé, il était encore question de près de 1 200 peintures, sculptures et dessins, dont des tableaux d’Eugène Delacroix, Gustave Caillebotte, Henri de Toulouse-Lautrec ou encore de Robert Delaunay et André Derain, accompagnés d’antiquités grecques et romaines et d’œuvres provenant d’Afrique, d’Égypte, du Moyen-Orient ou encore d’Asie, le contour exact de la donation était devenu plus flou avec le temps. Une réflexion va maintenant pouvoir s’engager pour imaginer une meilleure valorisation muséographique du château et du logis du gouverneur.