C’est la mal aimée des foires parisiennes. Celle qu’on égratigne ou matraque à la moindre faiblesse. Celle dont on nie régulièrement la légitimité. N’en déplaise, Art Paris Art Fair jouit d’une vraie place sur l’échiquier parisien. En témoigne le flux de visiteurs dès les premières heures du vernissage. De Michèle Guyot-Roze à Marie-Aline Prat en passant par Dominique Arpels ou Jacques-Antoine Granjon, le ban et l’arrière-ban des collectionneurs français étaient au rendez-vous hier, mercredi. Ceux qui ne faisaient pas acte de présence avaient envoyé leurs émissaires, comme Odile de Labouchère, de l’équipe de François Pinault, intriguée par une tenture métallique d’El Anatsui proposée pour 1,2 million d’euros par October Gallery (Londres). « En une heure, j’ai vu cinquante de mes collectionneurs », confirme Daniel Templon (Paris, Bruxelles). Mais plus encore, la foire attire des amateurs de taille intermédiaire, ceux-là mêmes qui font le chiffre d’affaires de…
Le focus Afrique énergise Art Paris Art Fair
Organisée jusqu’au 2 avril au Grand Palais, à Paris, la foire Art Paris Art Fair fait peau neuve grâce au focus Afrique, d’excellent niveau, et à l’arrivée des galeries d’art moderne.