Est-ce la petite bête qui a fait peur à la grosse ? Dans les allées calmes de ce premier jour d’Art Basel Miami Beach, il fallait bien trouver des explications à tant de quiétude. L’élection de Donald Trump aurait effrayé les étrangers ? La mort de Castro aurait déprimé les latinos ? Pas du tout, c’est un petit moustique que l’on accuse de tous les maux. Le zika est arrivé en Floride, et nombre de galeristes racontent la main sur le cœur que tous leurs collectionneurs en désir d’enfant et/ou hypocondriaques ont annulé leur venue. Résultat ? « C’est mou », concèdent les New-Yorkais de Clearing. « Disons qu’ils doivent tous être à la plage », se rassure-t-on chez Art : Concept (Paris). « Tout peut basculer d’une seconde à l’autre », prie l’optimiste galerie Nils…
Démarrage timide sur Art Basel Miami Beach
Sur Art Basel Miami Beach, l’activité démarre mollement le long d’allées où les galeries, loin d’avoir sorti le grand jeu, affichent une certaine retenue devant des réalités politiques qui désorientent.