Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 25 septembre 2014

« Engager une réflexion sur la dématérialisation de l'oeuvre »

Chaussures de randonnées exigées, à partir d'aujourd'hui, pour la « La piste des apaches », la 3e Biennale de Belleville, à Paris. À travers des formes d'art de marcheurs, cette édition repose expressément - et politiquement - la question de l'oeuvre d'art publique en termes conceptuels. Rencontre avec son commissaire général, Patrice Joly.
J. P. Comment s'est imposée cette thématique de la marche ?
P. J. Elle s'est affirmée pour faire le point sur les pratiques actuelles de marcheurs. Ce sera l'objet du colloque organisé le 18 octobre au pavillon Carré de Baudouin autour d'Hamish Fulton, la figure tutélaire de ce programme. Mais cette thématique est aussi une manière d'engager plus franchement une réflexion sur la dématérialisation de l'oeuvre, ce dans un contexte artistique, et global, où le système productiviste a atteint des excès. Mais ces notions et l'idée d'exploration du territoire sont présentes depuis la première édition [de la Biennale de Belleville] en 2010, quand par exemple les visites guidées de Show-Chun Lee donnaient des clés de compréhension de l'implantation des migrants chinois le long de la rue de Belleville : en partie pour la vue qu'elle offre sur la tour Eiffel ! Lire la suite

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