Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 16 avril 2014

Henri Matisse en papiers découpés

À l'automne de sa vie, Henri Matisse (1869-1954) rentre à partir des années 1940 dans une phase bouillonnante de création avec sa période des papiers découpés. La Tate Modern à Londres considère, au fil d'une exposition magistrale, ces oeuvres tardives comme l'aboutissement des recherches du peintre. Avec 200 oeuvres de papiers découpés créées entre 1947 et 1954 - dont plus des deux tiers sont réunis pour la première fois ici -, l'effervescence de cette période n'a d'égal que sa puissance créative.
« Je ne peux plus sortir de chez moi, alors j'y ai fait entrer mon jardin », explique l'artiste atteint par la maladie. L'analogie entre nature et papiers découpés est saisissante. Les formes organiques qui peuplent ses compositions alors sont autant un ornement qu'un environnement. C'est cet aspect enveloppant du « système » des papiers découpés qui constitue le fil rouge de la présentation. Le parcours immersif multiplie les évocations de l'atelier du peintre et, en filigrane, le processus de création de ces compositions. Les murs de son atelier constituent la première étape vers l'oeuvre, comme en témoignent les pièces prêtées par la Pierre and Tana Matisse Foundation de New York, la Fondation Beyeler de Riehen, le Designmuseum Danmark à Copenhague ou des collections privées. Lire la suite

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