Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 10 février 2014

Le Dhaka Art Summit met le Bangladesh sur la carte

Il est des nations en angle mort, qui échappent au radar du milieu de l'art. Le Bangladesh est de ceux-là. « Quand on parle de l'Asie du Sud-Est, on pense à l'Inde et au Pakistan. Nous, nous n'existons pas », regrette le collectionneur et homme d'affaires Rajeeb Samdani. Pour redonner une voix à son pays dans le concert régional et international, il a lancé en 2012, avec sa femme Nadia, le Dhaka Art Summit. D'abord focalisé sur les artistes locaux, ce festival biennal d'art contemporain a été élargi pour sa deuxième édition, organisée du 6 au 9 février, aux créateurs de l'Asie du Sud-Est. Le couple a de l'énergie à revendre. Il en faut dans un État qui, certes, a réduit de moitié son taux de pauvreté en vingt ans, mais qui est encore plombé par des soubresauts politiques. Dernier événement en date, les élections législatives du 5 janvier ont mis le feu aux poudres : bureaux de vote vandalisés par le groupe islamiste Jamaat-e-Islami, artères quadrillées par les forces du parti au pouvoir, la Ligue Awami, rancoeur du parti d'opposition Bangladesh Nationalist Party, proche du Jamaat-e-Islami… Chaque camp s'est depuis raidi. C'est donc dans un pays fracturé, menacé par un fondamentalisme galopant, que s'est tenue cette deuxième édition du Dhaka Art Summit. Lire la suite

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