Au sommaire le 07 janvier 2014
Roman Ondák à Madrid : Une excroissance invisible du monde
L'idéal de transparence qui traverse l'architecture du XXe siècle trouve dans les pavillons de verre ses figures tutélaires dont l'un des plus beaux exemples est celui du Parc du Retiro à Madrid, aujourd'hui annexe bucolique du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía. C'est dans ce Palacio de Cristal tout d'acier ciselé et de verre que l'artiste slovaque Roman Ondák a été invité par le musée à réaliser un projet in situ.
Fierté du patrimoine madrilène, l'édifice a perdu sa vocation de serre tropicale pour devenir un espace de convivialité très prisé de la bourgeoisie locale friande de promenades, aussi bien que des touristes curieux des habitus de celle-ci ainsi que de ses décors. L'observation de la socialité végétative des plantes y a ainsi laissé place au spectacle de la comédie humaine dont elle devient une nouvelle scène. « Escena » : c'est justement le titre que donne Roman Ondák à son projet, lequel peut donner au visiteur sortant du Prado voisin une étrange impression de rendez-vous manqué. Lire la suite
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