Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 14 novembre 2013

La vente d'art contemporain de Christie's rapporte 515 millions d'euros

Pari gagné sur toute la ligne : la vacation d'art d'après-guerre et contemporain de Christie's a battu un record pour une vente aux enchères toutes catégories confondues, à 691 millions de dollars (515 millions d'euros) ; pour une oeuvre d'art, à 142 millions de dollars (105 millions d'euros) pour le triptyque de Bacon, Three Studies of Lucien Freud ; pour un artiste vivant, à 58 millions de dollars (43 millions d'euros) pour le Balloon Dog de Jeff Koons qui, depuis dimanche, trônait devant l'entrée de Christie's à New York face au Rockefeller Center. Neuf autres records individuels ont été battus pour de Kooning à 32 millions de dollars (24 millions d'euros), Christopher Wool à 26 millions de dollars (19 millions d'euros), Fontana à 20 millions de dollars (15 millions d'euros), Basquiat pour un oeuvre sur papier à 12 millions de dollars (9 millions d'euros)... Des records qui presque tous doublent ou triplent les précédents. Le dernier triptyque de Bacon offert aux enchères en 2008 par Sotheby's avait obtenu 86 millions de dollars (67 millions d'euros). Dans le cas de Christopher Wool, artiste américain qui a actuellement les honneurs d'une rétrospective au Guggenheim Museum de New York, son précédent record, qui remonte à dix-huit mois seulement, était rien moins que cinq fois inférieur. Le galeriste new-yorkais Christophe Van de Weghe qui a emporté de haute lutte ce trophée pour un client, a aussi embarqué le très beau Rothko de 1957, à 46 millions de dollars (36 millions d'euros). Certes, le triple portrait de Freud par Bacon, dialogue entre deux titans, est un fantastique tableau comme il n'en existe plus que dans des musées. Le Balloon Dog de Koons est la sculpture la plus iconique du plus médiatique des artistes vivants. L'oeuvre de Christopher Wool, avec son inscription apocalyptique « Sell the house, sell the car, sell the kids », passe aussi pour ce qu'il a fait de plus fort. Et de plus emblématique. Mais où va-t-on ? Jusqu'où ? « Ces prix sont horrifiants », s'exclamait un marchand international en quittant la salle. Il a ajouté sous le sceau de l'anonymat afin de ne pas passer pour un oiseau de mauvais augure : « chaque fois, le marché fait un pas de plus vers le précipice ». Lire la suite

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