Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 15 janvier 2013

Pourquoi l'art brut suscite-t-il autant d'intérêt ?

En octobre dernier, il était étonnant d'entendre nombre d'amateurs d'art contemporain s'esbaudir devant la collection du Museum of Everything (James Brett), montrée par la Chalet Society à Paris. Comme si l'art brut, longtemps resté sous le boisseau, était enfin devenu tolérable et toléré. C'est oublier le travail de fourmi de ceux qui ont contribué depuis une dizaine d'années à sortir l'art brut de sa confidentialité : les expositions, certes inégales, de la Halle Saint-Pierre à Paris ; celles sur Henry Darger ou la collection d'art brut d'Arnulf Rainer à la Maison rouge à Paris ; « Histoires de voir » à la Fondation Cartier à Paris ; la réouverture en 2010 du LaM à Villeneuve-d'Ascq ; ou encore, depuis 1993, l'« Outsider Art Fair », une foire assez fourre-tout mêlant autodidactes et art populaire à New York.
Avec un temps de retard sur ces hérauts, mais aussi sur Harald Szeemann ou Jean-Hubert Martin, le petit monde de l'art actuel fait son aggiornamento. Pour son ouverture en avril dernier, le Palais de Tokyo a intégré le Tchèque Zdenek Kosek. Massimiliano Gioni, qui a distillé de l'art brut dans plusieurs expositions du New Museum à New York, lui fera la part belle à la Biennale de Venise en juin prochain. La Hamburger Bahnhof à Berlin, qui a montré l'an dernier Morton Bartlett, présente à partir du 25 janvier les peintures de chiffres de l'Américain George Widener. Lire la suite

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