On oppose parfois de façon stérile les initiatives privées et publiques dans le domaine de l’art, l’État ayant la réputation de vouloir faire entrer dans son giron les premières. Pourtant, il a pu par le passé prendre des décisions opposées à cette tendance, comme le montre le cas très particulier de la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques (FNAGP). Prenez deux legs consentis à l’État français, l’un par la baronne Hannah Charlotte de Rothschild en 1922 avec le splendide Hôtel Salomon de Rothschild sis dans le 8e arrondissement de Paris ; l’autre offert en 1944 par les sœurs Madeleine Smith-Champion et Jeanne Smith riche notamment…