Le Quotidien de l'Art

VALERIE MRÉJEN, artiste « Ce rapport d’attachement et de détachement vis-à-vis de la famille est le point de départ même de mon envie d’être artiste »

VALERIE MRÉJEN, artiste
« Ce rapport d’attachement et de détachement vis-à-vis de la famille est le point de départ même de mon envie d’être artiste »
Valérie Mréjen. Crédit  : Stéphanie Solinas.

L’artiste et écrivaine touche-à-tout Valérie Mréjen fait son grand retour en galerie en exposant du 3 septembre au 23 octobre à la Galerie Anne-Sarah Bénichou, à Paris. À travers ses dernières séries de dessins, elle poursuit son exploration de la famille, une vieille obsession. Rencontre.

Roxana Azimi_Voilà bien longtemps que vous n’aviez pas exposé en galerie. Cela ne vous a-t-il pas manqué ?

Valérie Mréjen_Au début, cela ne me manquait pas. Et puis, au bout d’un moment, j’ai voulu retravailler en galerie. Quand j’étais à l’École de Cergy, je dessinais beaucoup. J’ai arrêté ensuite pour faire des films. J’ai appelé l’exposition « Roots » comme un retour au dessin, un retour aux sources. J’ai repris cette pratique en renouant avec une vieille idée que j’ai eue lorsque j’étais en résidence à Los Angeles au début des années 2000. En faisant mes courses au supermarché, je m’étais amusée à collecter les noms de marques liés à la famille. Il y avait énormément de grands-mères. Je n’ai pas connu les miennes et en accumulant ces produits, je tentais de réparer ce manque. J’ai constitué une collection de ces publicités méticuleusement, patiemment, en fouillant dans une…

VALERIE MRÉJEN, artiste
« Ce rapport d’attachement et de détachement vis-à-vis de la famille est le point de départ même de mon envie d’être artiste »
VALERIE MRÉJEN, artiste
« Ce rapport d’attachement et de détachement vis-à-vis de la famille est le point de départ même de mon envie d’être artiste »

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Article issu de l'édition N°1121