D’ici quelques années, le monde de l’art sera-t-il tout entier sur un petit nuage ? Et les fastidieuses mais précieuses paperasses ne seront-elles bientôt plus qu’un jeu d’enfants grâce à quelques clics, et sauvegardées en ligne ? Le « cloud », technologie permettant d’accéder en permanence à des informations stockées à distance, gagne du terrain auprès des musées mais aussi des collectionneurs. Remontant aux années 1990, la société d’origine suédoise Axiell s’est d’abord imposée dans la numérisation des données des bibliothèques avant de s’étendre aux musées. Très présente en Scandinavie, elle l’est aussi au Royaume-Uni ou aux États-Unis. Selon son site, près de 3 000 lieux font appel à ses services, dont la National Galleries of Scotland à Édimbourg, la Phillips Collection à Washington ou encore, à Amsterdam, les musées Stedelijk et Van…
Des plateformes numériques au service des collectionneurs
Musées et collectionneurs placent de plus en plus leurs données sur des « clouds », permettant de gérer les œuvres à distance et en toute confidentialité, mais aussi de les rendre accessibles à la demande aux acteurs du marché de l’art.