« L’Esprit singulier ». Rarement un titre d’exposition aura été si approprié. C’est que Jean-Claude Volot, président de Dedienne Aerospace, qui expose un cinquième de sa collection à la Halle Saint-Pierre, à Paris, est un drôle de zèbre qui depuis quarante ans régate dans les marges de l’inconscient et les abîmes de l’âme, du côté de « l’humain trop humain ».
Collectionneur boulimique — « donc forcément névrosé » —, il a acheté avec gourmandise des œuvres convulsives, tripales, viscérales, sans se soucier du qu’en-dira-t-on, encore moins du pedigree de l’artiste ni de sa cote. « Qu’une œuvre coûte 500 ou 50 000 euros, si elle me plaît, je la prends », confie-t-il. Ce qui lui plaît, ce n’est pas le « joli », le « parfait » ou le virtuose. L’ensemble…