Grand chamboulement politique et économique, le Brexit va-t-il affecter Londres, première place financière mondiale ? « Ce moment historique ne doit pas être hystérique », a prévenu vendredi le président du Conseil européen, Donald Tusk. Une formule à appliquer au marché de l’art ? Dans les faits, rien ne devrait changer avant un moment. Il faut s’attendre à une période, probablement de deux à quatre ans, pendant laquelle les termes du divorce seront négociés.
Dans un premier temps, les conséquences risquent surtout d’être psychologiques. La nouvelle crée un climat d’incertitude guère bénéfique aux affaires. « Cette semaine, je m’attends à avoir du mal à vendre un tableau », confie Michele Casamonti, qui défend les grands noms de l’art italien des années 1950 et 1960, et dont le réseau de galeries, Tornabuoni Art, comprend un espace à Londres. « J’étais incrédule en apprenant les résultats », poursuit le marchand, qui les a suivis en direct toute la nuit depuis New York. Outre les…