Edgar Degas ne pourra plus être réduit au seul mouvement impressionniste. En choisissant de promouvoir son oeuvre tardif, la Fondation Beyeler, à Riehen, près de Bâle, s'engage dans un chemin de traverse : ne plus considérer l'impressionnisme comme un accomplissement dans l'oeuvre de l'artiste mais comme une transition vers une période d'épanouissement artistique. « L'objectif n'est pas de faire une exposition des chefs d'oeuvre de Degas, de le présenter comme le dernier grand artiste du XIXe siècle. Au contraire, nous cherchons à cerner son influence sur le développement de l'art moderne », commente Sam Keller, directeur de l'institution. Il s'agit donc d'inverser le regard. Selon les mémoires du marchand d'art…