Roxana Azimi_Pourquoi présentez-vous peu d’œuvres nouvelles dans votre exposition ?
Melik Ohanian_C’est plutôt l’ensemble qu’il faut appréhender comme une nouveauté. L’espace de 400 m2 dont je disposais me semblait un peu petit pour faire une exposition, trop grand pour ne mettre qu’une seule œuvre. Je ne voulais pas faire une pièce, ni faire une exposition, mais produire un contexte, faire glisser la notion d’œuvre à celle de dimension, celle d’exposition à celle de contexte. C’était important que le prix soit cette année dans les collections et non plus dans un entresol. La mezzanine était un îlot isolé. Là, on est au cœur du Centre Pompidou. Cela m’a fait penser à tout ce que Beaubourg représentait pour moi. J’ai grandi avec. Je me suis souvenu de balades guidées par mon père, où…