Denys Gauer, ambassadeur de France au Nigeria, a remis, le 18 mai, à Yusuf Abdallah Usman, directeur général de la commission nationale nigériane pour les musées et les monuments, deux fragments d’une statuette Nok importés de façon illicite en France. Saisies par les douanes françaises, les pièces ont été reconnues grâce à leur description sur la Liste rouge des biens culturels en danger, dressée par le Conseil international des musées (Icom). Quatrième restitution au Nigeria en trois ans, celle-ci se fait au titre de la convention de 1970 de l’Unesco concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicite des biens culturels. On doit à la culture Nok les plus anciennes sculptures en terre cuite connues en Afrique subsaharienne.