À en juger par la foule dense qui, bravant la pluie et le froid, s’est pressée aux portes de Photo London, mercredi 18 mai, la foire londonienne a indéniablement conquis un public en à peine deux éditions. Cette audience est toutefois bien différente du salon Paris Photo, comme en attestent les stands éclectiques de nombre de galeries qui ont accroché des munitions pour tous publics, en s’autorisant de sacrés grands écarts entre des clichés de bouquets de fleurs, de nus ou des photos de mode bien décoratifs, et des images d’André Kertész ou de Cartier-Bresson. La palme du mélange indigeste revenant à Catherine Edelman (Chicago) qui met dans le même sac Diane Arbus et les vidéos d’un kitsch confondant de Gregory Scott. Même Thomas Zander (Cologne), qui l’an dernier offrait le stand le plus…
À Photo London, la photographie sous toutes ses formes
En deux éditions, Photo London, qui a ouvert ses portes le 18 mai et se poursuit jusqu’à dimanche soir, a conquis une place sur l’échiquier des foires de photographie sans rivaliser pour autant avec Paris Photo.