Le Quotidien de l'Art

Le musée de la Vie romantique accueille une peinture de Gillot Saint-Evre

Le musée de la Vie romantique accueille une peinture de Gillot Saint-Evre
Gillot Saint-Evre (Bault-sur-Suippe, 1791 – Paris, 1858), Miranda fait une partie d’échecs avec Ferdinand, qu’elle accuse, en plaisantant, de tricher, huile sur toile signée et datée en bas à droite, « G. St Evre 1822 », Salon de 1822, n°1161. Paris, Musée de la vie romantique. © Artcurial.

 Suite à la préemption en avril de Miranda fait une partie d’échecs avec Ferdinand, qu’elle accuse, en plaisantant, de tricher, le musée de la vie romantique à Paris a installé la peinture de Gillot Saint-Evre (1791-1858) dans ses salles le 17 mai. Dans la veine de la peinture troubadour, la toile dont le sujet est tiré de la Tempête de Shakespeare, permet au peintre de faire la démonstration de ses différents talents, de la précision des figures du premier plan, à l’exercice de grisaille sur un fond d’architecture et de paysage nocturne, au second plan. En ce sens, la toile est symptomatique de ce peintre qui assure la transition entre le genre anecdotique, porté par Révoil et Fleury Richard, et le genre historique de la génération romantique d’Ary Scheffer. Par cette nouvelle acquisition, le musée de la vie romantique continue de réunir progressivement un ensemble évoquant l’inspiration littéraire dans les arts sous la Restauration et la Monarchie de Juillet.

http://www.vie-romantique.paris.fr/fr

Article issu de l'édition N°1067