Acheter en ligne est un mode d’acquisition qui gagne du terrain à grands pas, et les maisons de ventes établies ne peuvent plus se passer des relais numériques. Selon le rapport annuel de l’assureur Hiscox qui vient d’être publié, les ventes d’art en ligne s’élèvent à 3,27 milliards de dollars en 2016 (2,8 milliards d’euros), en hausse de 24 % sur un an. L’étude révèle « une forte croissance du marché de l’art en ligne, en dépit du ralentissement global. Sa valeur pourrait atteindre 9,58 milliards de dollars en 2020 ». Mieux : 19 % des personnes interrogées parmi la « génération Y » des 18-35 ans déclarent avoir réalisé leur tout premier achat d’art sur Internet, contre seulement 9 % lors du rapport 2015 (voir le graphique ci-contre). Cette classe d’âge, dont les habitudes en matière d’achats diffèrent de celles de leurs aînés, est une cible à conquérir hic et nunc, ce qui explique l’ébullition actuelle autour des récentes plateformes numériques. Deux start-up de poids, Auctionata et Paddle8, viennent tout juste d’annoncer leur fusion. L’Allemande Auctionata (Berlin) organise des ventes en ligne notamment sur « l’art de…
Le nouveau déclic des maisons de ventes
Désormais, les maisons de ventes traditionnelles doivent composer avec la concurrence de récentes plateformes numériques, ou passer alliance avec des « agrégateurs de trafic » tels Invaluable ou Barnebys. Ceux-ci ambitionnent de devenir incontournables pour toucher une nouvelle clientèle plus branchée, active sur le moyen marché.