Heureusement que Sotheby’s, plus prudente que jamais, n’avait garanti qu’un seul lot de sa vente impressionniste et moderne, sinon la claque aurait été plus rude encore. Heureusement surtout qu’elle avait quand même réussi à décrocher une demi-douzaine d’œuvres exceptionnelles qui se sont très bien vendues, compensant ainsi en partie les piètres performances de la majorité des autres lots. L’Éternel Printemps, rarissime et sublime marbre livré par Rodin au baron von Stoedten en 1903, et jamais offert aux enchères avant lundi soir, s’est envolé à 20,4 millions de dollars (17,9 millions d’euros), pulvérisant son estimation haute et battant le précédent record de l’artiste – 16,7 millions de dollars (14,6 millions d’euros) en février dernier chez Sotheby’s pour le bronze Iris, Messagère des dieux. Jamais, jusqu’ici, un marbre de Rodin n’avait atteint la barre des 5 millions de dollars (4,4 millions d’euros). Il a été emporté par un anonyme au téléphone contre Ben Frija de la Galleri K d’Oslo. « On ne peut pas gagner pas à chaque coup ! C’est la…
Art impressionniste et moderne : Sotheby’s limite la casse à New York
Rude sanction pour Sotheby’s lundi soir : un lot sur trois ravalé et un produit inférieur de 20 millions de dollars à son estimation basse. Une poignée d’œuvres de tout premier plan l’ont heureusement sauvé du désastre.