Jean-François Carenco, préfet de la région Île-de-France et de Paris, a fait le point, hier mardi, sur les initiatives de protection au titre des monuments historiques dans sa région. La direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a permis, en 2015, de protéger au titre des monuments historiques seize nouveaux édifices franciliens (la plupart ont bénéficié d’une extension de la protection sur la totalité du site). Parmi ceux-ci, huit se trouvent à Paris dont la basilique Saint-Clotilde-Sainte-Valère (Paris 7e), la maison de Jean Lurçat (Paris 14e) ou l’église Saint-Bernard de la Chapelle (Paris 18e) ; deux sont en Seine-et-Marne dont le château de Launoy-Renault à Verdelot ; trois dans l’Essonne dont l’aqueduc de Méréville ; un dans les Yvelines, le château de Vaugien de Saint-Rémy-Lès-Chevreuse ; un dans les Hauts-de-Seine, le domaine dit d’Albert Kahn de Boulogne-Billancourt ; et deux en Seine-Saint-Denis, la chapelle Notre-Dame-des-Sans-Logis et de Tout-le-Monde à Noisy-le-Grand. Ces mesures de protection induisent la prise en charge par l’État d’une partie du montant des travaux de conservation des monuments historiques, 40 % du montant dans le cas des classements, et 20 % lorsqu’il s’agit d’un monument inscrit. Ainsi, 18,13 millions d’euros ont été déboursés par la DRAC l’an passé à ce titre, somme qui augmentera de plus de 6 % avec les nouvelles protections.