Le Quotidien de l'Art

Seydou Keïta, le magicien de Bamako au Grand Palais

Seydou Keïta, le magicien de Bamako au Grand Palais
Seydou Keïta, Sans titre, 1949-51, tirage argentique moderne réalisé en 1995 sous la supervision de Seydou Keïta et signé par lui. 50 x 60 cm. Genève, Contemporary African Art Collection. © Seydou Keïta / SKPEAC / photo courtesy CAAC – The Pigozzi Collection, Genève.

Les dates sont parfois chargées de symboles. En consacrant une rétrospective au photographe malien Seydou Keïta, le Grand Palais accorde pour la première fois une exposition majeure à un artiste africain. Ironie de l’histoire, dans ce même Grand Palais s’est tenue, en 1906, la première « Exposition coloniale de Paris »._Par Natacha Wolinski

Il aura fallu cent dix ans pour que l’œuvre d’un artiste noir, considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands maîtres du portrait au XXe siècle, soit exposée avec l’ampleur qu’elle mérite dans un des hauts lieux des beaux-arts à Paris. Ampleur dans tous les sens du terme, par le nombre d’images réunies — près de trois cents — mais aussi par le choix des formats. Même si une salle entière est consacrée aux précieux vintages du photographe, qui excèdent rarement 13 x 18 cm, les commissaires, Yves Aupetitallot et Elisabeth Whitelaw, directrice de la Contemporary African Art Collection (CAAC) - The Pigozzi Collection, ont pris le parti de privilégier de grands tirages modernes, validés et signés par l’artiste peu avant sa disparition en 2001.

Le…

Seydou Keïta, le magicien de Bamako au Grand Palais
Seydou Keïta, le magicien de Bamako au Grand Palais

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

Article issu de l'édition N°1053