La Vénus de la collection du prince de Liechtenstein saisie à Aix-en-Provence (lire Le Quotidien de l’Art du 4 mars 2016) est toujours en cours d’examen au laboratoire de recherche des musées de France (C2RMF) pour déterminer s’il s’agit bien d’un faux comme le prétend la lettre anonyme qui a déclenché l’enquête de la juge Aude Buresi. Les conclusions de l’experte de la police judiciaire, de l’experte en écriture Christine Jouishomme ainsi que de Guido Messling, du Kunsthistorisches Museum de Vienne, devraient être rendues d’ici peu. La requête du prince de Liechtenstein visant à adjoindre à ce groupe Cinzia Pasquali, connue pour les chantiers de restauration de la galerie des Glaces de Versailles ou de la Saint Anne de Léonard de Vinci (Paris, musée du Louvre), semble avoir été rejetée, au motif qu’elle a restauré l’un des tableaux réputés aujourd’hui être une œuvre du même faussaire dont l’identité demeure inconnue. Jointe par téléphone hier, Cinzia Pasquali nous a assuré à propos du tableau dit d’Orazio Gentileschi qu’elle a restauré : « j’ai déjà été entendue par l’enquête et j’ai déjà dit que je pense que ce n’est pas un faux ». Elle indique n’avoir « jamais eu de doutes sur son…
Un « Pontormo » et un « Salviati », nouveaux faux de même provenance que le « Cranach » du Prince de Liechtenstein ?
Tandis que l’enquête se poursuit autour de La Vénus du prince de Liechtenstein saisie à Aix-en-Provence début mars, certains spécialistes ou restaurateurs maintiennent leurs positions. D’autres annoncent avoir été approchés au sujet de nouveaux faux, tels ce supposé Pontormo et ce prétendu Salviati.