Dans un article du Guardian paru au moment de l’ouverture de la Biennale de Sydney il y a un mois, Stéphanie Rosenthal, la curatrice de la manifestation, déclarait ceci : « il est tout à fait important de parler de politique dans l’art mais ne te trompe pas toi-même si tu penses que tu vas changer le monde. […] Si tu dis : “c’est ainsi que je suis activiste, en faisant de l’art”, alors… il est difficile de comparer avec quelqu’un qui a consacré sa vie entière à travailler sur les droits de l’homme ». Le Guardian recontextualise ainsi les choses : « Rosenthal a pris ses fonctions à un moment intéressant dans l’histoire de la manifestation. Plusieurs artistes s’en sont retirés lors de l’édition de 2014 en signe de protestation contre le sponsor, Transfield Holdings, qui est lié à la…