La Ville de Metz passera demain son « grand oral » pour essayer de convaincre le jury de l’Unesco de l’inscrire au patrimoine mondial de l’humanité. Cette candidature est soutenue, entre autres, par l’ancien garde des Sceaux Robert Badinter, par le designer Philippe Starck, qui doit y construire un hôtel, ou encore par le chanteur Cali. Le dossier, intitulé « Metz royale et impériale », propose une lecture de la ville à travers la confrontation stylistique de ses deux grands artisans, le roi français Louis XV et l’empereur allemand Guillaume II. Outre la dimension architecturale, Metz inscrit sa candidature sous le signe de la réconciliation, entre protestants et catholiques, ou entre Français et Allemands après l’annexion. La Ville n’a pas misé sur son exceptionnelle cathédrale, ni sur les bords de Moselle ou sur son Centre Pompidou.