En matière culturelle, les lois n'ont jamais entamé les élans créateurs. La règle se vérifie à l'orée du XIXe siècle, lorsque la loi du 29 juillet 1807 anéantit la liberté des théâtres et leur impose une réglementation draconienne. Pourtant, la période qui suivît fut l'une des plus prolifiques de la scène théâtrale parisienne, multipliant les spectacles et lieux de représentations plus ou moins anarchiques. En s'intéressant au théâtre de cette époque à Paris, le musée de la vie romantique ouvre une fenêtre sur un milieu porté par les passions et la gloire. Capitale des arts, Paris attire plus que jamais les artistes en quête de notoriété et le public bourgeois qui vient les voir.
En recevant dans ses murs un florilège de la collection du musée Carnavalet, l'hôtel Scheffer-Renan…