Les galeries semblaient pour la plupart soulagées hier soir au moment de la fermeture des portes de la foire SP-Arte. La crise économique combinée à la procédure de destitution de la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, dont le processus doit être confirmé aujourd’hui même, ne plaçaient pas la manifestation sous les meilleurs auspices. Mais les marchands, qui ne s’étaient en conséquence pas fixés d’objectifs très élevés en termes de ventes, se disaient agréablement surpris par l’engagement des collectionneurs locaux qui n’ont pas cessé leurs achats, à l’image de la collectionneuse Beatriz Yunes Guarita. « Il s’agit d’une bonne foire pour nous, avec des résultats identiques à l’année précédente », estimait Peter B Brandt, de la galerie White Cube (Londres, Hongkong), qui a notamment cédé une pièce d’Antony Gormley et une autre de Georg Baselitz à des Brésiliens. SP-Arte est la seule foire en Amérique…
De bonnes surprises à SP-Arte malgré la crise au Brésil
La foire SP-Arte a fermé ses portes hier soir à São Paulo sur un bilan honorable malgré les crises politiques et économiques qui frappent le pays.