Le Centre Pompidou, à Paris, présente ses collections contemporaines à la Haus der Kunst de Munich sous le titre « Une Histoire : art contemporain du Centre Pompidou », un commissariat signé Christine Macel. À la recherche de nouvelles perspectives sur les collections, ou bien, comme le titre le Süddeutsche Zeitung, « à la recherche de l’étiquette ». C’est un jeu de mots entendu et attendu : en France, tout est histoire d’étiquette. Mais derrière le jeu des préséances, qu’entend la journaliste du grand quotidien munichois ? « Christine Macel a tissé à partir des acquisitions du dernier quart de siècle le récit d’une histoire de l’art particulière. Elle commence en 1989, moment où, selon Macel, une nouvelle compréhension de la contemporanéité se fait jour pour la première fois. À l’époque, comme elle l’écrit dans le catalogue, c’est non seulement avec la chute du mur de Berlin et la place Tian’anmen qu’un nouveau chapitre commence au plan politique, mais aussi avec Les Versets sataniques de Salman Rushdie qui ont été brûlés. [C’est aussi] le moment où Jean-Hubert Martin…