Dans cet autre plat pays que sont les Pays-Bas, certaines œuvres à Tefaf prennent de la hauteur pour se faire remarquer. Chez Sam Fogg (Londres), c’est un dessin de la cathédrale de Rouen (vers 1500) par l’un de ses architectes et sculpteurs, Roulland Le Roux, qui s’élance à 2,5 millions d’euros. Chez Dickinson (Londres), c’est La Ville de Paris, la femme et la tour Eiffel par Sonia Delaunay qui s’étire à 3 mètres de haut, pour 4,5 millions d’euros. Cette même galerie britannique a vendu pour 280 000 euros un autre format odd size plus facile à caser chez soi : un minuscule (5 x 3,7 cm !) portrait du roi de France Henri III par son contemporain Nicholas Hilliard, sublimé par un cadre somptueux d’époque.
Il fallait grimper un étage pour découvrir une autre œuvre XXS, dans la section Tefaf on paper. Comme son nom ne l’indique pas, celle-ci abrite aussi des œuvres en lisière de la spécialité, ou sur d’autres supports. « Nous pouvons présenter des pièces relevant d’autres sections de la foire, mais les œuvres sur papier doivent rester majoritaires sur le stand », confirme le marchand…