Imaginons ! L’image comme monde séparé. Lié au nôtre, mais seulement accessible en sens unique. Ici, on devient fragment. Une fois entré, on y reste. Comme Jack Nicholson à la fin du film The Shining. L’index signale ce sens unique.
Dans ce monde, Agnès Geoffray nous accueille avec une pièce à conviction. Indice d’emprise. Ce genre de bouts de papier sert aux criminels pour communiquer avec leurs victimes. Ici, c’est vous, les victimes. Victimes d’images. Et de critiques.
Magnifique, ce point de fuite comme calculé à la Renaissance. Au milieu, le Jeu. De quoi ? De soumission ? De suppression ? Agnès joue l’image comme jeu d’incidental gestures. Ils ne sont pas innocents. Mais voyons ! Elles ne veulent que jouer !
Bagotons un peu, comme le poète Robert Walser. C’est vraiment à se perdre : image, geste, mémoire… Alors, il faut se tenir à ce que nous indiquent des Messagers. Ces papiers transmettent des pigeogrammes de prisonniers ou de résistants : « il faut avoir un esprit dur, et le cœur tendre ».
À chaque tournure de regard, les images d’Agnès Geoffray nous amènent entre vie et mort. Elles nous mettent sur la pointe de…