Roxana Azimi_Comment expliquez-vous que de plus en plus de journalistes et de critiques d’art, comme vous, prennent la direction de salons ? Qu’apportent-ils par rapport au profil habituel de directeur de foire ?
Benjamin Genocchio_C’est effectivement une reconversion devenue populaire. Après vingt ans comme journaliste et après avoir lancé des opérations à succès comme Artnet News en tout dernier, ça me semblait un cheminement naturel que de prendre la direction de l’Armory Show. J’aime construire des choses, sauter sur un potentiel quand je le vois. L’Armory Show est une foire solide et une affaire rentable et j’y vois un potentiel incroyable, celui d’être le leader des foires aux États-Unis et dans le monde.
Comment analysez-vous ses atouts et ses faiblesses ?
Nous avons une grande histoire à New York d’institution culturelle vénérable qui a évolué en 22 ans. Notre atout est là, dans cette ville, où…