Doit-on y voir un signe ? La nouvelle série d’expositions au Palais de Tokyo fait la part belle à quatre peintres. Pas de ceux qui sentent la térébenthine. Non, Jean-Michel Alberola, Stéphane Calais et les Frères Quistrebert questionnent le médium et le soumettent au tamis de leurs obsessions. Stéphane Calais l’admet : « être peintre en France, c’est héroïque ». « Il y a eu un malentendu à un moment, ajoute Michael Quistrebert. Mais ce n’est pas mort, il y a des horizons incroyables, il faut juste se le permettre ».
Cela fait bien longtemps que Jean-Michel Alberola se le permet. S’il se qualifie de « peintre », l’artiste ne fait pas pour autant des « tableaux ». « Faire de la peinture, ce n’est pas mon problème », confie-t-il. Faire des objets, voilà son affaire. Mieux encore, tisser des liens subliminaux entre littérature,…