Sorry We’re Closed a toujours été une galerie atypique, prompte aux grands écarts, capable de présenter Bernard Buffet tout en éditant des bijoux d’Ugo Rondinone. Cette fois, son chemin buissonnier la conduit vers la photographie vernaculaire avec la collection de Thierry Struvay, un passionné qui, depuis trente ans, chine des photos anonymes. Si Sébastien Janssen sort de ses ornières, c’est qu’il pressent un nouvel intérêt pour les clichés anodins, parfois drolatiques. « Toutes ces vies anonymes du siècle dernier, jusque dans les années 1990, nous renvoient à nos propres histoires intimes, insiste-t-il. Ça ne peut que toucher chacun d’entre nous. C’est à la fois drôle, triste, sinistre, sexy, glauque, émouvant, beau ».
Cette niche gagne du terrain, lentement mais sûrement. Ce n’est pas…