Peut-être sera-t-on surpris que ce soit un collectionneur, amateur d’art, et non un représentant de l’administration qui prenne la plume afin de répondre à la chronique de Guillaume Cerutti dans le Quotidien de l’Art du 5 février, contestant l’inaliénabilité des œuvres d’art détenues par les musées nationaux. La raison en est que, comme beaucoup de collectionneurs, je suis aussi, à ma modeste mesure, donateur des musées et FRAC nationaux.
Ce sujet, souvent débattu, voit traditionnellement s’opposer les défenseurs du dogme, le plus souvent conservateurs de musées, et les partisans d’une « respiration », et donc, n’ayons pas peur des mots, de la possibilité de vendre certaines pièces des collections hexagonales.
Notre pays possède sans conteste un des plus considérables patrimoines muséaux du monde, peut-être le plus beau. C’est une richesse inestimable dont on ne peut exagérer l’importance, en des temps où, dans d’autres…