Annulations de projets coûteux, loi Hadopi, éducation artistique, patrimoine… Dans l'entretien qu'Aurélie Filipetti a accordé au Monde daté du 11 septembre, la ministre de la Culture passait en revue les chantiers et les réformes, en oubliant un secteur, les arts plastiques. Certes, sa promesse d'un dégel, ou plutôt d'une reconstitution des crédits de 6 % en 2012 en faveur des arts plastiques a été finalement respectée. Mais les opérateurs se demandent tous à quelle sauce ils seront mangés en 2013. Tout le monde devra se serrer la ceinture, mais le régime diffère d'une structure à une autre. Au Jeu de Paume à Paris, la baisse serait d'environ 3,6 %, ce qui, d'après sa directrice Marta Gili, est sans incidence sur la programmation. « Aucune exposition ne sera supprimée. On fera plus attention par exemple aux frais de transport des oeuvres », nous a-t-elle confié. Au Palais de Tokyo, les négociations continuent pied à pied. « Nous n'avons pas encore reçu de notifications. Évidemment, c'est difficile pour tout le monde, mais le Palais de Tokyo a toujours eu une…