Des idées pour relancer les Puces, Jean-Cyrille Boutmy n’en manque pas. Depuis qu’il a racheté début 2014 les marchés Paul Bert et Serpette, fleurons de ce lieu unique au monde, l’entrepreneur veut redonner tout son lustre à ce temple du commerce de l’art. « Les Puces ont une marchandise exceptionnelle si l’on compare avec les autres marchés similaires dans le monde. À Portobello [à Londres], il n’y a plus rien dedans. Mais il faut travailler l’écrin, tout en gardant le charme des lieux », confie-t-il. Entre 2015 et 2016, autour de 1,5 million d’euros doivent être dépensés pour rénover les deux marchés. Parmi les améliorations prévues figurent l’isolation de Serpette – jusqu’ici ouvert aux courants d’air et glacial en hiver – et l’installation du chauffage. Les murs de cet ancien garage ont déjà été repeints en rouge brique pour être plus agréables à l’œil des dîneurs du restaurant Ma Cocotte situé juste en face. Quant à Paul Bert, ses pittoresques…
Les Puces font un saut hors des murs de Saint-Ouen
Jean-Cyrille Boutmy, propriétaire des marchés Paul Bert-Serpette depuis 2014, veut redynamiser les fleurons des Puces. Et exporter ses marchands hors les murs, en France et pourquoi pas à l’étranger, une grande première.