La question peut sembler bien anodine suite aux tragédies de la semaine passée. Mais sans doute pas tant que cela. À la rentrée dernière, Marion Maréchal-Le Pen stigmatisait les amateurs d’art contemporain, ceux « qui font semblant de s’émerveiller devant deux points rouges sur une toile », s’énervait-elle. En réponse à cette attaque qui hélas imprègne de plus en plus le Zeitgeist, un Collectif du point rouge s’est aussitôt créé, réunissant artistes et opérateurs culturels. Le 28 novembre, à Marseille, il sera au cœur d’une journée organisée par la Friche Belle de Mai, intitulée « Prière de déranger ». Performances, débats, concerts… Quelques jours avant des élections régionales pour lesquelles le…