Il y a quelques jours, un individu italien, qui s’est présenté comme un ancien voleur d’art, a demandé à la police de Plaisance, en Italie, une rançon de 150 000 euros, en échange du retour du tableau Portrait d’une femme (1916-1917) de Gustav Klimt. L’œuvre a disparu de la Galleria d’Arte Moderna Piacenza en février 1997 et est difficilement négociable en raison de sa notoriété. La police a refusé de payer tandis qu’un groupe d’associations d’art et d’institutions a annoncé sa volonté de lever les fonds nécessaires au retour de la peinture au musée. En mars, le Vatican a subi ce même chantage pour deux documents volés de Michel-Ange, 20 ans après leur disparition. La rançon était en l’occurrence de 100 000 euros. En avril, le Museum Vanbuuren, en Belgique, a, quant à lui, négocié une rançon pour le retour de dix peintures volées signées entre autres Pieter Brueghel le Jeune et James Ensor.