Une soirée où le champagne coule à flots, comme le gratin de l’art en connaît tant. À la différence près que le pince-fesses ne se déroule pas à Paris, Londres, New York ou Miami Beach, mais à Beyrouth. Cette ville ne figurait pas jusqu’alors sur la feuille de route des beautiful people venus des quatre coins du globe pour assister à l’inauguration de la Fondation Aishti, fondée par Tony et Elham Salamé, propriétaires des grands magasins Aishti (lire aussi page 6).
La scène de Beyrouth est pourtant vivace, portée de longue date par des acteurs locaux engagés tels qu’Ashkal Alwan, maître d’œuvre du festival Home Works, la Fondation arabe pour l’image, qui s’échine à sauver le patrimoine photographique de toute la région, ou les galeries Sfeir-Semler et Tanit, qui montrent la fine fleur des artistes locaux.
Il aura fallu l’enthousiasme compulsif d’un entrepreneur collectionneur, qui, en quinze…