L’exercice consistant à accrocher des œuvres contemporaines dans un lieu chargé historiquement et conceptuellement – tel que l’atelier d’un architecte dont la métamorphose en salle d’exposition n’était pas la destination première – peut paraître d’autant plus périlleux que les œuvres ne font pas l’objet de commandes mais sont toutes issues d’une même collection. En invitant les Haubrok à relever le défi dans ce joyau de la modernité française, la Fondation Hippocrène devait s’imaginer que le risque serait limité : cette collection privée, dont l’un des axes majeurs consiste en une relecture contemporaine de la modernité et du minimalisme, est l’une des plus radicalement conceptuelle d’Allemagne. Et le résultat est on ne peut plus probant : l’œuvre de Martin Boyce, centrale dans le projet curatorial, se réfère directement à des éléments…
Chanson d’automne dans l’atelier de Robert Mallet-Stevens
La Fondation Hippocrène invite le couple de collectionneurs berlinois Axel et Barbara Haubrok à présenter sa collection à Paris. Un parti pris qui met en valeur l’artiste écossais Martin Boyce et crée un écho avec l’architecture de Mallet-Stevens et l’œuvre sculpté des frères Martel.