Roxana Azimi_L’an dernier, la FIAC a ouvert dans un climat hyperbolique, avec les inaugurations simultanées de la Fondation Louis Vuitton,
du musée national Picasso-Paris et de la Monnaie de Paris. Comment retrouve-t-on de l’énergie après cette dynamique ?
Jennifer Flay_Cette année, nous avons non pas trois, mais une vingtaine d’institutions mises en avant avec le programme « Musées en Seine ». L’idée est née de l’inauguration de la foire Officielle l’an dernier, et c’est une réponse à l’île aux Musée de Berlin et au Museum Mile de New York. Le trajet fluvial va de Radio France, nouveau partenaire de la FIAC, jusqu’au ponton de la Bibliothèque nationale de France. À Paris, toutes les institutions majeures se trouvent le long de la Seine. Et partout le programme des expositions est enthousiasmant. On aimerait que l’idée soit reprise tout au long de l’année par les pouvoirs publics. C’est une nouvelle façon de penser le Paris culturel. Pour ceux que ce programme n’aurait pas rassasiés, il y a la possibilité d’aller à Beyrouth pour l’inauguration de la Fondation Aïshti qui aura lieu à la clôture de la FIAC. Nous voulons signaler notre proximité avec le Liban et les initiatives de gens inspirés comme Tony Salamé. Nous avons tous besoin…