Le Quotidien de l'Art

Vincent Ceraudo : Mémoire et insomnie du regard

Vincent Ceraudo : Mémoire et insomnie du regard
Vincent Ceraudo, 46°16’58,8 N.A, 2015, photo couleur, dimensions variables. From the project In Search of the inaccessible. Courtesy of the Artist.

Vincent Ceraudo explore d’autres niveaux perceptifs et notre dimension irrationnelle à travers l’expérience des limites du corps, l’architecture postmoderne, les médiums ou le point de vue des drones. Après son exposition en tant qu’artiste invité du prix de la foire Art-O-Rama à Marseille, Vincent Ceraudo – diplômé de la Villa Arson à Nice – sera présent à Mediterranea,
la biennale des jeunes artistes de Milan.

Un spectre hante les expositions actuelles : le tournage réalisé avec des drones. D’Adrien Missika à Cyprien Gaillard, ce mode d’enregistrement à la mécanicité robotique, semblable à un inquiétant œil de surveillance hors du monde, permet de dépasser les contraintes spatiales d’un tournage classique, tout en instaurant un doute sur la subjectivité du regard de l’artiste. Y a-t-il encore un pilote derrière la caméra ?

Vincent Ceraudo ne serait pas contraire à cette absence tant son travail semble vouloir dépasser les limites de perception et d’intelligibilité humaines. Pourtant, plutôt que d’intelligence artificielle, il faudrait parler de la réalité elle-même comme d’un artifice, d’une mise en scène. Il suffit de regarder sa vidéo Paris City Ghost (2015), où une caméra-drone filme…

Vincent Ceraudo : Mémoire et insomnie du regard
Vincent Ceraudo : Mémoire et insomnie du regard

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Article issu de l'édition N°912