« La première fois que je suis venue aux laboratoires d’Aubervilliers, j’avais l’impression d’être dans un port. Il y avait beaucoup de va-et-vient, d’hommes, de marchandises, des échanges illégaux. Tu peux y acheter tout ce dont tu as besoin dans la vie, des tomates ou un chapeau de mariage… Tout ça sur cent mètres » : C’est ce voyage à la sortie du métro qui a inspiré la plasticienne Katinka Bock pour le projet qu’elle inaugure avec cette institution culturelle à nulle autre pareille. Un projet tout en dialogue avec cet environnement si prégnant, que les Laboratoires prennent dans la plus haute considération. « Souvent, quand je commence à travailler, je ne me concentre pas seulement sur l’espace d’exposition, mais aussi sur tout le contexte alentour », raconte-t-elle. Mais cette fois-ci, l’échange est allé plus loin. Avec ses yeux si bleus qu’ils semblent portés vers les…