Après les expositions organisées au Grand Palais et à la Maison Rouge en 2009, fallait-il que les musées français s’emballent à nouveau autour de l’artiste américain ? On en doute tant il ne reste plus de zone grise ou matière secrète à fourrager. La folie du marché ne laisse, elle, aucune place à l’exhaustivité. L’exposition du musée d’art moderne de la Ville de Paris a beau s’appeler « Warhol Unlimited », en hommage à la démesure du personnage, elle s’est limitée à quelques séries emblématiques comme les « Flowers », « Mao » ou « Jacky ». Impossible aujourd’hui de montrer l’artiste dans les grandes largeurs et sous toutes ses coutures tant la moindre œuvre fétichisée se négocie à coup de dizaines de millions de dollars.
Conçu autour d’un truisme, la question de la série, le…