Elles s’appellent Aïcha ou Lisa, Mejreme ou Wandee. Elles viennent de loin, d’Inde, du Pakistan ou d’ailleurs, et se sont installées dans la région de Pau, il y a des mois ou des années. Elles sont ce qu’on appelle des migrantes, terme si tragiquement d’actualité. De ces êtres sans visages, corps anonymes réduits à ces quelques secondes qui font basculer une vie : le passage d’une frontière. Réunies à la Maison des femmes du Hédas, à Pau, elles y trouvent réconfort, soutien et quelques moyens d’avancer dans leur vie nouvelle : alphabétisation et cours variés, le tout intégré par l’équipe au sein de différentes animations culturelles. Ce sont les quatre femmes encadrantes de cette petite…