Le conseil de discipline du centre de gestion de la fonction territoriale a été saisi début juillet à l’encontre de Laurent Guillaut, conservateur en chef depuis 2000 du musée Henri-Martin de Cahors. Le conservateur est accusé de « violences verbales et de débordements physiques » contre un des agents municipaux au sein de l’hôtel de ville. Cette attitude n’est pas nouvelle puisqu’il avait été suspendu, puis mis à pied pendant trois mois, en 2011, pour ses emportements. En conséquence, Jean-Marc Vayssouze, maire de Cahors, a pris la décision de démettre le conservateur de ses fonctions, de le radier des cadres de la fonction publique et de le mettre à la retraite anticipée, à l’âge de 54 ans. L’intéressé a aussitôt contesté cette sanction, tandis qu’une lettre ouverte regrettant qu’« en destituant Laurent, c’est tout un pan de la culture au niveau du territoire dont vous nous privez », était adressée au maire par les amis de l’accusé, et qu’une pétition ayant recueilli près de 1 000 signatures était lancée en soutien au conservateur. Alors que la sanction intervient durant le chantier de rénovation du musée, la mairie assure que cette décision n’affectera pas le bon déroulement des travaux.