Actif pendant une dizaine d’années, de 1957 à 1967, le collectif ZERO a fédéré autour de lui des démarches novatrices marquées par l’expérimentation de nouveaux matériaux et disciplines tels que le mouvement, la lumière, la création d’environnement, la performance, sans oublier le feu et le recours parfois intensif au monochrome ou à l’achrome cher à Manzoni, un de ces nombreux artistes embrigadés dans l’aventure.
Le contexte n’est plus celui de l’immédiat après-guerre marqué par la nécessité de la reconstruction tant matérielle que politique et sociale. Le moment est désormais venu pour les artistes européens de penser à un nouveau futur pour l’art, basé, comme le voulait l’époque, sur la foi dans les notions de progrès et d’aventure, bref, un retour à l’optimisme. Cet état d’esprit…