Dès les années 1920 et les Années folles, Montparnasse devient l’épicentre de la vie culturelle et intellectuelle parisienne, avec ses cafés accueillants et ses ateliers d’artistes bon marché. « Petit paradis déchaîné », selon la formule de Joseph Kessel, Montparnasse constitue pour l’écrivain le lieu d’un « bouillonnement de théories artistiques » et de « confrontations folles parfois ». Ce que recherchent alors les « Montparnos », regroupés dans un territoire créatif qui facilitera la préfiguration d’une École de Paris, c’est de pouvoir bénéficier de l’attractivité de ce quartier certes…